L’histoire de la maison de Mošćenička Draga (1975-1990)

C’est deux maisons où j’habitais avaient leur histoire. La maison à Draga avait de la sable dans les murs au lieu du crépi. N’empêche, elle avait la mosaïque au sol. C’était un appart à deux étages avec des escaliers en bois et deux greniers très intéressants. Au grenier inférieur il y avait un tas des choses pour les bateaux de pêche : des lanternes pour la pêche, des filets. C’est la où papa rangeait des pots de confiture qu’il apportait de son travail. On jouait aux poupés en papier (à cette époque, il y avait des poupées de papier)

Le grenier supérieur, on ne l’a ouvert qu’à la fin, peu avant le déménagement.

La grand-mère avait toujours des pots de fleurs à la fenêtre : des violets d’Afrique, des cyclamens.

Le dimanche on y mangeait du polet rôti. Le papa préparait parfois du poisson ou des champignons à sa manière, façon cuisinier qu’il est, et c’était délicieux.

Le reste de la maison était construite en 1880 et notre appartement en 1888. Elle se trouvait au virage de la route Pula-Rijeka, au numéro 20.

Le grand-père était assis toujours sur la petite terrasse. c’est ici que nous trois sœurs lavions les tapis et les plaques de la cuisinière.

La vue des fenêtres de cette maison était la plus belle au monde : sur un prunier sauvage, arbre aux fleurs au printemps, sur la plage de Draga et sur l’île de Cres.

Nous on courait du haut en bas tout le tels sur cet escalier, et au-dessous de l’escalier il y avait des un petit espace pour des pommes de terre et des oignons.

C’était un endroit heureux pour nous les enfants.

Là on regardait surtout la télé italienne.

Moi j’apprenais, je faisais mes devoirs.

On avait des arbres de Noël qui n’étaient pas des sapins mais des genevriers. Le réveillon de Nouvel An on le fêtait chez nos tantes Pepica et Sonja.

Te téléphone était de couleurs verte et le numéro 737 598. Adresse : Ljubomira Mrakovčića 20, ma première maison.